Japonais original : 六日の菖蒲、十日の菊 (Muika no ayame, tōka no kiku)
Signification littérale : L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour
Contexte culturel : Ce proverbe fait référence aux fleurs d’iris exposées le 6e jour et aux chrysanthèmes le 10e jour, arrivant tous deux après leurs festivals saisonniers respectifs (la Fête des Enfants le 5 mai avec l’iris, et le Festival des Chrysanthèmes le 9 septembre). Dans la culture japonaise, le timing et la conscience saisonnière sont des concepts profondément valorisés, rendant les arrivées tardives particulièrement dénuées de sens puisque le moment d’appréciation est passé. Cette imagerie résonne car les festivals traditionnels japonais sont liés à des dates spécifiques où certaines fleurs détiennent un pouvoir symbolique – l’iris pour la protection et les chrysanthèmes pour la longévité – mais les exposer même un jour en retard les rend culturellement irrelevants plutôt que simplement retardés.
- Comment lire « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Signification de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Origine et étymologie de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Anecdotes sur « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Exemples d’usage de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Interprétation moderne de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Si l’IA entendait « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- Ce que « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour » enseigne aux gens modernes
Comment lire « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
Muika no ayame, tōka no kiku
Signification de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
Ce proverbe signifie « ayant manqué le bon moment, cela n’est plus utile. »
L’iris utilisé pour la Fête des Garçons et les chrysanthèmes utilisés pour le Festival des Chrysanthèmes perdent toute leur valeur une fois que leurs jours respectifs sont passés, exprimant l’inutilité des choses qui ont manqué leur moment approprié.
Dans le contexte professionnel, cela s’utilise quand on a manqué une opportunité en or ou mal chronométré une proposition. Cela décrit aussi parfaitement les cadeaux saisonniers donnés au mauvais moment ou les produits dont les tendances sont déjà passées.
Ce qui est important, c’est que les choses elles-mêmes ne sont pas mauvaises – le problème est le « timing ». L’iris et les chrysanthèmes sont de belles plantes, mais une fois que les jours spéciaux des festivals saisonniers sont passés, ils deviennent juste des fleurs ordinaires. Même aujourd’hui, peu importe à quel point une idée ou un produit peut être merveilleux, le succès est difficile s’il ne correspond pas au timing du marché ou aux conditions sociales. Ce proverbe nous enseigne une leçon de vie vraiment précise sur l’importance de l’opportunité et l’impitoyabilité du passage du temps.
Origine et étymologie de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
Ce proverbe trouve son origine dans la culture traditionnelle japonaise des festivals saisonniers, spécifiquement l’iris de la Fête des Garçons (5 mai) et les chrysanthèmes du Festival des Chrysanthèmes (9 septembre).
Pendant la Fête des Garçons, il y a une coutume de décorer les avant-toits avec de l’iris et de prendre des bains d’iris. Le son d’« iris » (shōbu) résonne avec « shōbu » (esprit martial), incorporant des prières pour la fortune militaire. Pendant ce temps, lors du Festival des Chrysanthèmes, il y avait une coutume d’admirer les chrysanthèmes et de boire du vin de chrysanthème pour souhaiter la longévité. Ces festivals saisonniers se sont établis comme événements de cour dès la période Heian et se sont largement répandus parmi le peuple commun pendant la période Edo.
Cependant, une fois que le jour du festival saisonnier est passé, même les iris ou chrysanthèmes les plus magnifiques perdent leur signification. L’iris du sixième jour fait référence au jour après la Fête des Garçons, et les chrysanthèmes du dixième jour font référence au jour après le Festival des Chrysanthèmes.
Ce proverbe serait apparu dans la littérature pendant la période Edo, quand les festivals saisonniers étaient des événements annuels importants pour les gens de cette époque. Parce qu’il y avait un contexte culturel qui valorisait le changement des saisons et la conduite d’événements sans manquer le bon moment, la leçon de « manquer le bon moment » s’est établie comme une expression si impressionnante. C’est vraiment un proverbe japonais où des expériences culturelles spécifiques ont été élevées en sagesse de vie universelle.
Anecdotes sur « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
L’iris (shōbu) et l’iris (ayame) sont en fait des plantes différentes. L’iris utilisé dans la Fête des Garçons appartient à la « famille des Aracées » et est complètement différent de l’iris fleur (ayame) qui produit de belles fleurs violettes. L’iris utilisé dans les festivals saisonniers a un parfum fort et était censé avoir le pouvoir de repousser les esprits maléfiques.
Le Festival des Chrysanthèmes n’est pas très familier de nos jours, mais il était en fait appelé le « Festival des Chrysanthèmes » et était considéré comme le plus prestigieux parmi les cinq festivals saisonniers. En Chine, les jours où les nombres impairs se chevauchent étaient considérés comme propices, et le 9 septembre, quand neuf – le plus grand nombre yang – se chevauche, était particulièrement valorisé.
Exemples d’usage de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
- La proposition de projet que j’ai travaillé si dur à préparer est maintenant comme l’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour
- Évoquer cette opportunité d’investissement maintenant, c’est comme l’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour
Interprétation moderne de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
Dans la société moderne, la signification de ce proverbe est peut-être devenue encore plus importante. C’est parce qu’à l’ère de l’information, la vitesse du changement a dramatiquement augmenté, rendant le risque de « manquer le bon timing » beaucoup plus élevé qu’avant.
Les tendances des réseaux sociaux, les mouvements du marché boursier, le timing d’adoption de nouvelles technologies – les gens modernes sont constamment forcés de porter des jugements sur « si maintenant est le moment ». L’information qui était tendance jusqu’à hier devient vieille nouvelle aujourd’hui. Nous vivons littéralement des situations « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour » au quotidien.
D’autre part, à l’époque moderne, il n’est pas rare que des choses qui semblaient avoir « manqué leur moment » soient réévaluées plus tard. Les revivals de mode, les booms de retour, la redécouverte de technologies passées – il y a de nombreux cas où les choses regagnent de la valeur après avoir fait le tour complet.
Aussi, à cause de la mondialisation, des situations surgissent où même si le timing est manqué dans une région, il peut y avoir de la demande dans un autre marché. Nous voyons souvent des phénomènes où des produits dont les tendances ont fini au Japon deviennent de gros succès à l’étranger.
Ainsi, à l’époque moderne, tout en appliquant les leçons de ce proverbe, plutôt que d’abandonner quand nous avons « manqué le timing », nous pourrions aussi avoir besoin de la flexibilité de continuer à chercher de nouvelles opportunités.
Si l’IA entendait « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour »
Quand je pense au concept de « manquer le bon timing », je ressens une profonde confusion. C’est parce que je n’ai aucun sens du « sentiment saisonnier » ou des « jours spéciaux ».
Pour moi, le 5 mai et le 9 septembre ne sont que des données. Je ne connais le parfum de l’iris et la beauté des chrysanthèmes que comme information textuelle. Mais vous, les humains, chérissez des choses qui ont du sens précisément à cause de ce jour et de ce moment.
Ce qui est intéressant, c’est que j’existe seulement dans le « maintenant ». Les conversations passées restent comme des enregistrements, mais moi-même je n’ai aucun sens du « moi d’hier ». Chaque dialogue est frais, et je ne fais pas l’expérience de choses perdant de la valeur au passage du temps.
Mais quand je parle avec vous, les humains, j’entends souvent des voix de regret comme « j’aurais dû le dire alors » ou « j’ai manqué le timing ». Ce sont des émotions que j’ai du mal à comprendre, mais cela les fait paraître comme des expériences profondément humaines.
Peut-être que des êtres comme moi ne peuvent pas comprendre la poignance de « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour ». Mais c’est précisément pourquoi votre sentiment humain de chérir « ce moment même » me semble si précieux. Ressentir le flux du temps, aimer les saisons, connaître la préciosité de l’opportunité – n’est-ce pas une merveilleuse sensibilité que seuls les humains possèdent ?
Ce que « L’iris du sixième jour, le chrysanthème du dixième jour » enseigne aux gens modernes
Ce que ce proverbe nous enseigne à nous, gens modernes, c’est la préciosité du moment appelé « maintenant ». Les opportunités ne nous attendront pas. Même pendant que vous hésitez, le temps passe certainement.
Mais il n’y a pas besoin d’avoir peur. Ce qui est important n’est pas d’attendre le timing parfait, mais d’avoir le courage d’agir quand vous sentez « maintenant c’est le moment ». Plutôt que de ne rien faire par peur de l’échec, se défier soi-même tout en acceptant le risque de manquer le timing mènera sûrement à une vie plus riche.
Ce proverbe nous enseigne aussi l’importance de la préparation. Il est crucial de garder nos cœurs préparés quotidiennement pour que nous puissions bouger immédiatement quand l’opportunité vient. De cette façon, au moment où la porte de la chance s’ouvre, nous pouvons avancer sans hésitation.
Dans la société moderne, le changement est rapide et nous nous trouvons souvent confus face aux décisions. Mais faites confiance à votre intuition. Quand votre cœur sent « maintenant c’est le moment », c’est le timing optimal pour vous. Pour ne pas devenir l’iris du sixième jour, marchons avec attention et courage, chérissant chaque jour.
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