Fin des tempêtes du 220ème jour : Proverbe japonais

Proverbes

Comment lire « La fin des tempêtes du deux cent vingtième jour »

Nihyaku hatsuka no arejimai

Signification de « La fin des tempêtes du deux cent vingtième jour »

Ce proverbe signifie que la saison des typhons se termine après le 220e jour (le 220e jour depuis le début du printemps, vers le 11 septembre), et que le temps devient stable.

Pour les personnes travaillant dans l’agriculture, cette période était l’épreuve finale avant la récolte. S’ils pouvaient survivre à cette tempête, des jours d’automne calmes suivraient. Le dicton exprime cet espoir.

Les gens utilisent cette expression vers la mi-septembre après le passage des typhons. Elle montre leur attente que le temps se stabilise.

Le proverbe décrit aussi quand les temps difficiles se terminent et que des jours stables arrivent. Il porte un sentiment d’anticipation pour des temps meilleurs à venir.

Aujourd’hui, les prévisions météorologiques sont précises et nous pouvons suivre les trajectoires des typhons à l’avance. Mais la conscience saisonnière que montre ce proverbe reste inchangée.

Le dicton nous rappelle que les temps difficiles finissent toujours. Au-delà d’eux, des jours paisibles nous attendent. Les gens utilisent ces mots avec un esprit positif.

Origine et étymologie

Pour comprendre l’origine de ce proverbe, nous devons d’abord savoir ce que signifie « le 220e jour ». Il fait référence au 220e jour compté depuis le début du printemps, tombant vers le 11 septembre chaque année.

Cette période a longtemps été connue pour l’arrivée des typhons. Pour les agriculteurs, c’était le moment le plus dangereux juste avant la récolte du riz.

Les calendriers de la période d’Edo marquaient ce 220e jour comme un jour de malheur. Les agriculteurs ont appris par une longue expérience que de grandes tempêtes arrivaient pendant cette période.

Ils prenaient des mesures pour protéger leur riz du vent. Ils priaient aussi dans les sanctuaires pour des vents calmes.

L’expression « arejimai » signifie la fin du temps orageux. Le proverbe est né de l’observation que la saison des typhons se termine vers le 220e jour et que le temps se stabilise.

Les données météorologiques réelles montrent ce schéma. Après la mi-septembre, le nombre de typhons et leurs approches du Japon diminuent.

Ce proverbe condense des années de sagesse d’observation météorologique. Il montre à quel point les capacités d’observation des Japonais étaient aiguës quand ils vivaient près de la nature.

Faits intéressants

Avec le 220e jour, le 210e jour (le 210e jour depuis le début du printemps, vers le 1er septembre) était aussi surveillé attentivement comme jour de typhon.

En ajoutant Hassaku (le premier jour du huitième mois lunaire), ces trois périodes étaient appelées « les trois grands jours de malheur pour les agriculteurs ». Des festivals d’apaisement du vent étaient organisés dans diverses régions.

Le festival Owara Kaze no Bon dans la préfecture de Toyama en est un exemple. Ce festival continue aujourd’hui avec des prières pour protéger le riz des dommages des typhons.

En regardant les statistiques météorologiques réelles, les typhons approchant le Japon atteignent leur pic en août. Ils diminuent vraiment après la mi-septembre.

L’expérience de nos ancêtres correspond parfaitement aux données scientifiques modernes.

Exemples d’usage

  • La fin des tempêtes du deux cent vingtième jour signifie que des jours d’automne ensoleillés continueront désormais
  • Le typhon est passé, donc c’est vraiment la fin des tempêtes du deux cent vingtième jour

Sagesse universelle

Derrière ce proverbe se cache une sagesse universelle sur « le pouvoir de croire en l’espoir au-delà des difficultés ». À une époque où les gens ne pouvaient éviter les catastrophes naturelles, ils ont appris de l’expérience.

Ils savaient que les temps difficiles ont toujours une fin.

En montrant la date spécifique du 220e jour, nos ancêtres ont donné aux cœurs anxieux une ligne directrice. Rien ne rend les gens plus désespérés que de souffrir sans voir de fin.

Mais avec un repère clair disant « après que ce jour passe », les gens gagnent la force d’endurer. Cette sagesse s’applique non seulement au temps mais à toutes les difficultés de la vie.

Ce proverbe montre aussi une attitude d’acceptation des rythmes de la nature. Plutôt que de ressentir les typhons, les gens les acceptaient comme partie des saisons et attendaient tranquillement leur fin.

Contre des forces trop grandes pour résister, nos ancêtres comprenaient que les humains ne peuvent que se préparer, endurer et continuer d’espérer.

Le proverbe enseigne l’importance du « pouvoir d’attendre » que les gens modernes oublient souvent. Plutôt que d’essayer de tout contrôler instantanément, nous avons besoin du courage de faire confiance au flux du temps.

Cela aussi est une sagesse importante que les humains devraient posséder.

Quand l’IA entend cela

L’air d’été et l’air d’automne ont des propriétés complètement différentes, comme l’eau et la glace. En été, l’anticyclone du Pacifique est fort. En automne, l’anticyclone froid du continent domine.

La mi-septembre, quand ces deux « états » différents changent, est en fait la période la plus instable.

En physique, le moment où la matière change d’un état à un autre s’appelle « transition de phase ». Juste avant que l’eau devienne glace, les molécules tremblent violemment.

Elles n’appartiennent complètement à aucun état. Les deux propriétés se mélangent. L’atmosphère est la même.

Vers le 220e jour, quand les schémas de pression d’été et d’automne rivalisent, les deux énergies entrent en collision. Cela crée les typhons et tempêtes les plus intenses.

Ce qui est intéressant, c’est qu’après la fin de ce « dernier déchaînement », le système se stabilise rapidement. Tout comme l’eau passé son point critique se stabilise rapidement en structure cristalline de glace, une fois que les schémas de pression automnaux s’établissent, la fréquence et les trajectoires des typhons changent.

En d’autres termes, « arejimai » est l’ajustement final de l’atmosphère pour passer à un nouvel état stable.

Ce proverbe a capturé empiriquement une loi universelle de la nature : l’étape finale du changement est toujours la plus intense. Au point de basculement d’un système, de grandes fluctuations se produisent toujours.

Leçons pour aujourd’hui

Ce proverbe enseigne aux gens modernes l’espoir que les temps difficiles finissent toujours. Il enseigne aussi la sagesse de reconnaître quand ce moment arrive.

Nos vies ont aussi des périodes d’épreuve comme la saison des typhons. Difficultés au travail, problèmes relationnels, problèmes de santé—diverses « tempêtes » peuvent attaquer l’une après l’autre.

À de tels moments, ce proverbe utilise le mot « arejimai » pour enseigner que les temps difficiles ont des fins. Aucune difficulté ne dure éternellement.

Ce qui compte, c’est la force d’endurer cette période et le cœur de croire en sa fin.

La société moderne exige souvent des résultats immédiats. Maintenir une perspective à long terme devient difficile.

Mais les rythmes de la nature ne changent pas pour la commodité humaine. Ne vous précipitez pas. Préparez ce que vous pouvez maintenant en attendant le bon moment.

Avoir ce sang-froid peut en fait mener à de meilleurs résultats.

Si vous faites maintenant face au « 220e jour » de votre vie, croyez que cette tempête passera aussi. Après la tempête, des jours d’automne calmes vous attendent sûrement.

Commentaires

Proverbes, Citations & Dictons du monde | Sayingful
Privacy Overview

This website uses cookies so that we can provide you with the best user experience possible. Cookie information is stored in your browser and performs functions such as recognising you when you return to our website and helping our team to understand which sections of the website you find most interesting and useful.