- Comment lire « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche »
- Signification de « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche »
- Origine et étymologie
- Faits intéressants
- Exemples d’usage
- Sagesse universelle
- Quand l’IA entend cela
- Leçons pour aujourd’hui
Comment lire « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche »
Kōgen wa kuchi yori shi, yūgen mo kuchi yori su
Signification de « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche »
Ce proverbe exprime la nature duelle des êtres humains. Les bonnes paroles et les mauvaises paroles sortent de la même bouche unique.
Nous utilisons la même bouche pour prononcer des paroles chaleureuses qui encouragent et donnent du courage aux autres. Pourtant, à d’autres moments, nous l’utilisons pour prononcer des paroles froides qui blessent ou rabaissent les autres.
Cette expression sert d’avertissement pour toujours être conscient des mots que nous prononçons. Une bouche qui peut louer les gens peut aussi les critiquer. Une bouche qui exprime la gratitude peut aussi se plaindre.
Le proverbe enseigne que le fait que les mots soient bons ou mauvais ne dépend pas de la bouche elle-même. Cela dépend du cœur et de l’esprit de la personne qui l’utilise.
Même aujourd’hui, cette vérité universelle s’applique encore. Elle est utilisée pour enseigner l’importance de la parole réfléchie et de prendre la responsabilité de ce que nous disons.
Origine et étymologie
Ce proverbe préserve une forme ancienne de la langue japonaise. « Kōgen » signifie bonnes paroles, tandis que « yūgen » signifie mauvaises paroles.
Le caractère « yū » faisait à l’origine référence à un type de mauvaise herbe appelée « hagusa ». Au fil du temps, il en est venu à signifier « mauvais » ou « indésirable ». « Kuchi yori su » est une expression ancienne signifiant « vient de la bouche ».
Aucun document historique clair ne documente l’origine exacte de ce proverbe. Cependant, basé sur sa structure, il reflète probablement des influences bouddhistes ou confucéennes.
Le bouddhisme a un concept appelé « kugō », qui fait référence au karma créé par les paroles prononcées par la bouche. Cet enseignement a été transmis depuis les temps anciens. Le proverbe contient une profonde compréhension de la dualité humaine.
Le proverbe utilise une structure parallèle. Il contraste « kōgen » avec « yūgen » tout en répétant la phrase « kuchi yori su ». Cela crée une comparaison frappante.
De telles expressions parallèles peuvent refléter l’influence de la littérature chinoise classique. Cette structure était probablement une technique délibérée pour rendre la leçon plus mémorable.
Faits intéressants
Le caractère « yū » est rarement utilisé en japonais moderne. Il est assez inhabituel. La mauvaise herbe « hagusa » que ce caractère représente ressemblait aux plants de riz.
Quand elle poussait dans les rizières, les fermiers avaient du mal à la distinguer du riz. Elle entravait la croissance du riz et était considérée comme gênante. C’est pourquoi « yū » est devenu un symbole pour « les mauvaises choses » ou « les choses indésirables ».
Une expression similaire apparaît dans le Livre de Jacques de la Bible. Il dit « de la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction ».
Cela montre que la nature duelle de la parole humaine est un thème universel. Les gens de différentes cultures et époques ont reconnu cette vérité.
Exemples d’usage
- Cette personne est généralement gentille mais utilise un langage abusif quand elle est en colère. C’est vraiment « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche ».
- Les paroles de gratitude et les plaintes sortent toutes de la même bouche. « Les bonnes paroles sortent de la bouche, les mauvaises paroles sortent aussi de la bouche », donc je dois faire attention à mes mots.
Sagesse universelle
La vérité la plus profonde que révèle ce proverbe est l’imperfection fondamentale et le potentiel de l’existence humaine. Aucun de nous n’est un saint, ni complètement mauvais.
De la même bouche et du même cœur, émergent des choses à la fois belles et laides. C’est une réalité inévitable d’être humain.
Pourquoi ce proverbe a-t-il été transmis si longtemps ? Parce qu’il capture parfaitement l’essence de la nature humaine.
Une personne qui prononce des paroles bienveillantes à sa famille le matin peut prononcer des paroles dures à ses collègues à midi. Le soir, elle encourage un ami, mais la nuit, elle fait des commérages sur quelqu’un d’autre.
Nous vivons avec ces contradictions chaque jour.
Cependant, ce proverbe ne critique pas simplement l’humanité. C’est plutôt un message d’espoir. Il nous dit de devenir plus conscients de nos paroles.
Une bouche qui produit de mauvaises paroles est aussi capable de produire de bonnes paroles. Le fait que les deux viennent de la même source signifie que le choix nous appartient.
Le proverbe reconnaît l’imperfection humaine tout en soulignant l’importance d’essayer de choisir de bonnes paroles. C’est peut-être pourquoi il a survécu pendant des centaines d’années.
Quand l’IA entend cela
Les mots ne sont ni bons ni mauvais tant qu’ils restent dans l’esprit. Comme les électrons en mécanique quantique existant dans un état de superposition avant l’observation, les mots non prononcés existent dans un état ambigu.
Par exemple, « Tu es différent » peut être à la fois un compliment et du sarcasme simultanément dans l’esprit. Il détient les deux possibilités à la fois.
Mais au moment où il quitte la bouche, le mot est observé. À travers des « dispositifs d’observation » comme le ton de la voix, l’expression faciale et le contexte, il touche la conscience de l’auditeur.
Tout comme une particule quantique s’effondre à une position unique quand elle est observée, les mots s’effondrent en « bon » ou « mauvais ». Ils ne peuvent pas retourner à l’état de superposition.
Comme le chat de Schrödinger devenant soit vivant soit mort quand la boîte s’ouvre, les mots deviennent fixés comme réalité sociale par l’acte irréversible de parler.
Ce qui est intéressant, c’est que les mêmes mots s’effondrent différemment selon l’observateur—l’auditeur. En mécanique quantique, le comportement des particules change selon les réglages de l’appareil de mesure.
Les mots deviennent aussi fixés comme bons ou mauvais selon les conditions d’observation comme les relations et les situations. Parler est une mesure quantique irréversible.
Leçons pour aujourd’hui
Ce proverbe enseigne aux gens modernes l’importance de « prendre une respiration » avant de parler. À une époque où les mots se répandent instantanément dans le monde entier par les réseaux sociaux, nous avons besoin de conscience.
Nous devons nous rappeler que la même bouche produit à la fois de bonnes et de mauvaises paroles.
La bouche qui peut encourager quelqu’un peut aussi blesser quelqu’un. Juste savoir ce fait change la façon dont vous choisissez consciemment vos mots.
Avant d’envoyer un message dans la colère, faites une pause et réfléchissez. Est-ce vraiment le mot que vous voulez dire ? De telles petites habitudes peuvent grandement changer vos relations.
L’important n’est pas de viser la perfection. Parfois vous deviendrez émotionnel et direz des mots que vous regrettez. C’est humain aussi.
Mais la même bouche peut aussi produire des mots d’excuse et de gratitude. Si vous faites une erreur, vous pouvez choisir de meilleurs mots la prochaine fois.
Par cette répétition, vos mots deviendront sûrement quelque chose qui illumine chaleureusement plus de gens.

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