Comment lire “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre”
Ki shichi take hachi hei jūrō
Signification de “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre”
“Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre” est un enseignement de jardinage qui indique les meilleurs moments pour transplanter les plantes. Les arbres doivent être transplantés au septième mois de l’ancien calendrier, le bambou au huitième mois, et les haies au dixième mois.
Ces moments ont été choisis en fonction de la biologie des plantes et des conditions météorologiques. La chaleur estivale s’estompe et les températures deviennent idéales pour l’activité racinaire. Les plantes ont aussi suffisamment de temps pour établir leurs racines avant que la dormance hivernale ne commence.
Les arbres et le bambou souffrent particulièrement de dommages lors de la transplantation. Choisir un moment où ils récupèrent facilement est la clé du succès.
Ce principe fonctionne encore dans l’aménagement paysager et le jardinage modernes. Cependant, il faut tenir compte de la différence entre l’ancien et le nouveau calendrier. En pratique, la fin août à novembre est la meilleure période de travail.
Ce proverbe nous enseigne combien il est important de choisir le bon moment quand on travaille avec les plantes.
Origine et Étymologie
Ce proverbe est un enseignement de jardinage transformé en phrase facile à retenir. “Arbres sept” signifie transplanter les arbres au septième mois de l’ancien calendrier. “Bambou huit” signifie transplanter le bambou au huitième mois. “Clôtures dix-ro” signifie que le dixième mois est le meilleur pour faire des haies.
Le premier écrit exact n’est pas clair. Mais les gens ont probablement transmis cette sagesse pratique oralement dans les villages agricoles depuis la période d’Edo. Les gens d’alors comprenaient la relation entre le calendrier et les cycles de croissance des plantes par expérience.
Ils ont créé des mots mémorables pour transmettre cette connaissance à la génération suivante.
L’expression “clôtures dix-ro” est particulièrement intéressante. “Dix-ro” personnifie le dixième mois. Au lieu de simplement énumérer des nombres, le faire sonner comme le nom d’une personne aide les gens à mieux s’en souvenir.
Cette technique de jeu de mots était une sagesse pour diffuser la connaissance même aux gens qui ne savaient pas lire.
Les septième et huitième mois de l’ancien calendrier tombent aujourd’hui vers août-septembre. C’est quand la chaleur commence à s’estomper. L’observation aiguë de nos ancêtres est intégrée dans ce proverbe.
Ils ont choisi des saisons où la transplantation met moins de stress sur les plantes et où elles s’enracinent plus facilement. C’est un dicton pratique enraciné dans la vie quotidienne qui combine utilité et mémorabilité.
Faits Intéressants
La transplantation du bambou en août est profondément liée au cycle d’activité du rhizome de bambou. Le bambou pousse comme des pousses au printemps et finit de croître en été.
Vers août, la croissance aérienne se stabilise. La plante entre dans une phase de stockage des nutriments dans les rhizomes souterrains. Transplanter pendant cette période donne la meilleure chance d’enracinement réussi.
“Clôtures” dans “clôtures dix-ro” fait référence aux haies. Octobre est le moment idéal car les arbres à feuilles caduques commencent à entrer en dormance. L’évaporation d’eau des feuilles diminue, donc le stress hydrique de la transplantation est minimisé.
Il y a aussi l’avantage de sécuriser le temps pour que les racines s’établissent fermement avant le bourgeonnement printanier.
Exemples d’Usage
- Mon maître jardinier m’a enseigné “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre”, alors je planifie soigneusement pour ne pas manquer ce timing.
- J’ai trouvé la phrase “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre” dans un livre de jardinage et j’ai été impressionné que la sagesse ancienne soit encore exacte.
Sagesse Universelle
Le proverbe “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre” contient l’importance de vivre en harmonie avec les rythmes de la nature. Les humains essaient parfois de pousser les choses en avant basé seulement sur leur propre convenance.
Mais la nature a son propre temps. Si nous l’ignorons, nous n’obtiendrons pas les résultats que nous voulons.
Ce proverbe a été transmis pendant des centaines d’années non seulement pour enseigner les techniques de jardinage. Il détient une sagesse profonde qui s’applique à toute la vie : la valeur de l’attente et l’importance du timing.
Transplanter une plante met un grand stress sur sa vie. C’est pourquoi nous choisissons le moment où la plante récupère le plus facilement. C’est l’attitude même de se soucier de la condition de l’autre et de trouver le meilleur timing.
Dans les relations humaines et le travail aussi, attendre le moment où l’autre partie ou la situation est la plus réceptive mène au succès.
Nos ancêtres ont observé la nature, accumulé l’expérience, et découvert les moments optimaux. Leur sagesse est aussi un avertissement silencieux aux gens modernes qui se précipitent trop.
Tout a “son temps”. Si vous vous dépêchez et forcez les choses, vous échouerez. Ce proverbe nous enseigne que respecter les rythmes de la nature est en fait la méthode la plus efficace et fiable.
Quand l’IA Entend Ceci
Derrière les nombres sept pour les arbres, huit pour le bambou, et dix pour les clôtures se cache ce que la biologie appelle le compromis entre vitesse de croissance et résistance structurelle. Les arbres croissent lentement tout en épaississant leurs parois cellulaires, donc même en sept ans ils acquièrent densité et résistance pour un usage pratique.
Le bambou adopte un design économe en énergie avec une structure creuse. Il croît rapidement, mais prend huit ans pour que l’équilibre de flexibilité et résistance se stabilise.
Ce qui est intéressant, c’est que ces années ne concernent pas seulement la taille. La croissance biologique implique non seulement la vitesse de division cellulaire mais aussi la force de liaison entre les cellules et la maturité des tissus.
Pensez aux anneaux d’arbres. Les couches formées chaque année ne s’empilent pas simplement. Elles se lient fermement avec les couches précédentes tout en augmentant la résistance globale. Cette “maturation de liaison” nécessite un temps minimum, qui apparaît dans le nombre sept.
Encore plus remarquable est que les clôtures nécessitent le plus long temps à dix ans. Une clôture est une structure composite combinant plusieurs pièces de bambou. En d’autres termes, les matériaux individuels doivent mûrir, plus le temps est ajouté pour que les joints entre matériaux se stabilisent contre les changements environnementaux.
Cela ressemble au temps nécessaire pour que les relations symbiotiques dans les écosystèmes se stabilisent. Cela démontre le principe qu’optimiser un système entier nécessite plus de temps que simplement faire mûrir des éléments individuels.
Leçons pour Aujourd’hui
Ce proverbe enseigne aux gens modernes l’importance de “la capacité à reconnaître le bon timing”. Nous mettons tellement l’accent sur l’efficacité et la vitesse que nous oublions que les choses ont “leur temps”.
Quand on commence quelque chose de nouveau, qu’on construit des relations, ou qu’on prend des décisions importantes, il y a un timing optimal pour tout. Si vous vous précipitez et forcez les choses, vous invitez souvent l’échec à la place.
Tout comme les plantes ont des moments appropriés pour la transplantation, diverses situations de vie ont “des moments où les choses sont réceptives” et “des moments où les choses portent leurs fruits”.
La société moderne exige souvent des décisions rapides. Mais plus quelque chose est important, plus il y a de valeur à attendre patiemment le bon moment.
Attendre que l’autre personne soit prête. Attendre que votre propre cœur se calme. Attendre que l’environnement s’aligne. Un tel “courage d’attendre” devient finalement le chemin le plus fiable vers le succès.
La phrase “Bois en septembre, bambou en octobre, clôtures en décembre” devrait vous donner la sagesse d’apprendre des rythmes de la nature, de ne pas vous précipiter, mais d’agir sans manquer le moment.
 
  
  
  
  

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