Comment lire « Donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas »
ちえないかみにちえつける
Signification de « Donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas »
« Donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas » est un proverbe qui met en garde contre le fait de donner des connaissances ou des informations inutiles à quelqu’un qui les ignorait.
Cela complique souvent les choses ou cause des situations problématiques.
Il fait référence aux situations où vous enseignez quelque chose à quelqu’un qui était mieux loti de ne pas le savoir. Votre gentillesse ou votre ingérence se retourne contre vous.
La personne acquiert des connaissances indésirables et cause des problèmes. Ou une affaire simple devient inutilement complexe.
Par exemple, vous pourriez enseigner à un enfant bien élevé comment éviter la punition. Ou vous pourriez signaler des problèmes à quelqu’un qui ne remettait jamais rien en question.
Ce proverbe exprime une vérité subtile sur les relations humaines. Donner des connaissances ou des informations ne mène pas toujours à de bons résultats.
Même aujourd’hui, les conseils inutiles empirent souvent les situations.
Origine et étymologie
Aucun document écrit clair n’explique l’origine de ce proverbe. Cependant, nous pouvons faire des observations intéressantes sur la façon dont l’expression est construite.
L’expression « un dieu sans sagesse » est le cœur de ce proverbe. Les dieux sont traditionnellement vénérés comme des êtres omniscients qui accordent la sagesse aux humains.
Mais ici, le dieu est décrit comme n’ayant pas de sagesse. Le dieu est inconscient et ignorant.
Cette expression paradoxale crée l’effet intéressant du proverbe.
L’expression « enseigner la sagesse » est également remarquable. En japonais, cette phrase porte depuis longtemps une nuance négative.
Elle ne signifie pas seulement donner des connaissances. Elle implique souvent donner des conseils inutiles ou nuisibles.
Les documents de la période d’Edo montrent que cette phrase n’était pas toujours utilisée positivement.
Ce proverbe est probablement apparu pour mettre en garde contre un comportement humain insensé. Il met en garde contre l’enseignement de choses inutiles à des gens qui étaient paisiblement ignorants.
Cela crée des problèmes et rend les situations complexes. Le dicton se rapporte à des expressions comme « réveiller un enfant qui dort ».
Il capture la nature délicate des relations humaines. Il est probablement né naturellement de la vie quotidienne des gens ordinaires.
Exemples d’usage
- Enseigner aux enfants leurs droits, c’est comme donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas
 - Je lui ai montré les failles du système de notes de frais et il a commencé à en abuser – vraiment donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas
 
Sagesse universelle
« Donner de la sagesse à un dieu qui n’en a pas » révèle la relation ironique entre la bonne volonté humaine et ses résultats.
Quand nous enseignons quelque chose à quelqu’un, nous agissons généralement avec de bonnes intentions. Nous pensons l’aider.
Mais notre bonne volonté ne produit pas toujours de bons résultats. C’est un dilemme fondamental de la société humaine.
Ce proverbe a été transmis de génération en génération parce qu’il capture avec acuité la nature duelle de la connaissance et de l’information.
La connaissance peut libérer les gens. Mais elle peut aussi planter les graines de nouveaux désirs et de nouvelles insatisfactions.
Quelqu’un aurait pu être heureux de ne pas savoir. Notre désir de « l’enseigner » peut détruire cet état.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que ce proverbe utilise le mot « dieu ». Il suggère que même les dieux peuvent exister dans un état sans sagesse.
Cette expression contient un avertissement contre l’arrogance humaine. Nous avons tendance à penser que les autres devraient savoir ce que nous savons.
Mais il y a de la valeur à ne pas savoir. La paix de l’ignorance. La confiance simple. Le bonheur sans complications.
Peut-être que personne n’a le droit de détruire ces choses.
Ce proverbe nous enseigne la lourde responsabilité d’enseigner. La vraie sagesse signifie être assez prudent pour considérer les conséquences avant de donner des connaissances.
Quand l’IA entend cela
Shannon, le fondateur de la théorie de l’information, a prouvé qu’ajouter du bruit à un signal parfait dégrade toujours sa qualité.
Ce proverbe exprime exactement ce phénomène dans les relations humaines.
Un dieu peut être considéré comme un système de jugement parfait. Toute l’information nécessaire est présente, et le taux d’erreur est zéro.
Quand les humains ajoutent des conseils comme information supplémentaire, la théorie de l’information nous dit que le « rapport signal-bruit » s’aggrave.
C’est comme un amateur qui tripote un piano parfaitement accordé. Le résultat est toujours pire que l’état original.
Ce qui est plus intéressant, c’est que plus la bonne volonté du conseiller est forte, plus d’informations sont ajoutées, et plus la confusion du destinataire devient grande.
Dans la théorie de Shannon, à mesure que l’information redondante augmente, l’entropie – ou l’incertitude – s’élève.
Des données inutiles sont ajoutées à l’axe de jugement originellement clair du dieu. Cela rend la solution optimale plus difficile à voir.
Cette structure apparaît aussi dans le développement moderne de l’IA. Quand vous ajoutez de l’entraînement à un modèle très complet, les performances peuvent en fait chuter.
C’est ce qu’on appelle « l’oubli catastrophique ». Intervenir dans un système parfait abaisse la qualité de l’information, même avec de bonnes intentions.
Ce proverbe a capturé l’essence de la théorie de l’information il y a plus de 300 ans.
Leçons pour aujourd’hui
Ce proverbe enseigne aux gens modernes l’importance du « courage de ne pas informer ».
Vivant dans une société de l’information, nous avons tendance à penser que partager les connaissances et l’information est inconditionnellement bon.
Mais toute information n’est pas bénéfique à toutes les personnes à tout moment.
Cette sagesse est particulièrement importante dans l’éducation des enfants ou la guidance des subordonnés.
Si vous enseignez des connaissances avancées ou des raccourcis avant que quelqu’un soit prêt, vous pourriez élever une personne qui saute les bases et passe aux applications.
Ou quelqu’un qui ne pense qu’à exploiter les failles des règles.
Nous avons besoin de la capacité d’équilibrer ce qu’il faut enseigner et ce qu’il ne faut pas enseigner.
Cette leçon s’applique aussi quand on partage des informations sur les réseaux sociaux. Votre publication désinvolte pourrait donner à quelqu’un une sagesse inutile et causer des problèmes inattendus.
Ce qui compte, c’est les compétences d’observation pour évaluer l’état de l’autre personne. Et la prévenance de parfois rester silencieux.
Être gentil ne signifie pas tout enseigner. Cela signifie sélectionner l’information selon le stade de croissance de l’autre personne.
C’est peut-être ce qu’est vraiment la vraie gentillesse.
  
  
  
  

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